7 questions à se poser avant de souscrire une assurance vie

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Placement préféré des usagers qui cherchent à épargner une partie de leurs revenus, l’assurance-vie séduit de plus en plus de personnes de par les avantages dont bénéficient les souscripteurs. La fiscalité attractive de ce type de contrat est le premier élément qui incite les gens à y souscrire. Cependant, plusieurs points doivent être évoqués pour avoir la certitude que ce dispositif est réellement celui qui convient.

1. Quels sont les plus importants avantages des contrats d’assurance-vie ?

Placement d’argent donnant l’occasion de constituer une épargne qui génère des intérêts dans la majorité des cas, l’assurance vie permet aussi de profiter de certains avantages fiscaux lorsque les conditions sont respectées. Contrairement aux principes de certains dispositifs, l’argent déposé n’est pas bloqué et reste accessible aux souscripteurs. En effet, les personnes qui désirent effectuer des retraits peuvent faire une demande. Généralement, les assureurs rendent la somme au titulaire du compte dans les deux mois qui suivent cette démarche. Durant les 8 premières années, les gains retirés font l’objet d’un prélèvement libératoire. Cette somme est destinée à l’administration fiscale, ce qui permet au titulaire du contrat de ne pas être assujetti à l’impôt sur le revenu.

Sinon, pour bénéficier des avantages fiscaux des contrats d’assurance-vie, les épargnants doivent faire preuve de patience, c'est-à-dire qu’ils doivent attendre 8 ans avant de pouvoir toucher à cet argent. Cette durée est essentielle puisque l’ancienneté compte énormément pour percevoir les intérêts chaque année. Dans ce contexte, les montants obtenus ne sont pas imposables. Les transmissions sont aussi concernées par ces avantages fiscaux.

2. Pourquoi privilégier l’assurance-vie ?

Nombreuses sont les raisons qui incitent les usagers à opter pour les contrats d'assurance vie par rapport aux autres types de placements. La flexibilité de cette souscription la rend intéressante, étant donné que les objectifs fixés par les titulaires des comptes peuvent être atteints sans difficulté. L’assurance-vie peut répondre à différents types de besoins, elle peut être utilisée dans le but d’une succession, d’un placement pour une épargne, d’une prévoyance, d’un complément de retraite ou d’une constitution de patrimoine.

3. Est-ce qu’on peut souscrire plusieurs contrats d’assurance-vie ?

Souscrire une assurance vie est devenu une pratique courante étant donné que la plupart des gens n’hésitent pas à investir dans ce genre de placement. Les personnes sensées qui redoutent la solvabilité des institutions financières peuvent mettre leur argent au sein de différents établissements, de ce fait, avoir plusieurs assurances-vie est possible. Les risques de perte et de problème sont limités puisque les placements sont répartis.

4. Est-ce qu’un contrat d’assurance-vie peut être transféré ?

Ce genre de transfert est impossible, le titulaire du compte doit juste le clôturer en respectant les procédures qui sont certainement énumérées dans les clauses du contrat. Toutefois, une telle action n’est pas sans conséquence, essentiellement en ce qui concerne les impôts. D’autres options restent possibles, à savoir le rachat et la mise en sommeil.

  • Le rachat consiste à placer le montant de l’ancienne souscription dans un autre contrat.
  • La mise en sommeil est une manière tacite de rompre le contrat puisque la personne arrête les versements et n’effectue plus aucune action.

5. Quelle différence entre assurance-vie et assurance-décès ?

Les personnes qui ne connaissent pas le principe de fonctionnement d’une assurance-vie se trompent souvent parce qu’elles pensent qu’il s’agit d’une sorte de prévoyance qui permet aux bénéficiaires d’obtenir une certaine somme, au décès du souscripteur. Ce genre de dispositif s’agit surtout de l’assurance-décès qui est un autre type de contrat qui n’a rien à voir avec l’assurance-vie. Cette dernière est un placement qui permet au souscripteur de retirer son capital à une date préalablement déterminée ou non.

6. Quel type de clause bénéficiaire privilégier ?

Les différents éléments qui composent le contrat d’assurance-vie doivent être bien vérifiés avant la signature. Cet actif hors succession nécessite la désignation d’un bénéficiaire, car si jamais le titulaire du compte vient à mourir, le capital va être transmis aux personnes indiquées dans la souscription. L’identification des ayants droit est inscrite dans la clause bénéficiaire. Habituellement, ce sont les membres de la famille les plus proches qui sont les héritiers, comme les enfants, le partenaire PACS (Pacte Civil de Solidarité) et le conjoint. Le souscripteur n’est pas obligé d’opter pour cette clause classique lorsque cette disposition ne s’apprête pas à sa situation. L’autre possibilité est la clause bénéficiaire libre qui est personnalisée et rédigée spécifiquement pour le titulaire du compte.

7. Quel support financier choisir lors de la souscription d’une assurance-vie ?

Le choix du support financier est crucial puisque chaque catégorie présente aussi bien des risques que des avantages. Le mieux est de consulter un professionnel qualifié et fiable pour être bien guidé. Sinon, les 3 grandes catégories de supports financiers en matière d’assurance-vie sont :

  • le fonds en euros ne comporte pas trop de risques parce que l’assureur place l’argent dans des actifs plus ou moins sûrs, en revanche, le rendement n’est pas très conséquent ;
  • les unités de compte sont des investissements qui comportent des risques, dans la mesure où leur valeur peut changer et tendre soit à la baisse, soit à la hausse, par ailleurs, des frais spécifiques doivent être acquittés par le souscripteur ;
  • le fonds croissance ou euro-croissance est un placement sur le long terme puisque sa durée va au-delà de 8 ans. Ce concept garantit la capitale et affiche des moindres risques.
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